Anne de Guigné, une grande âme pour une toute petite fille

28 octobre 2020

Notre série « Vers la Toussaint - La sainteté n’attend pas »

Après avoir vécu onze ans seulement, Anne de Guigné (1911-1922) a laissé derrière elle une étonnante réputation de sainteté. Elle a mené une vie tout ordinaire et n’a accompli aucun prodige, mais par l’intensité de son amour de Dieu et des autres, elle a su donner à sa vie, sous la conduite de l’Esprit-Saint, une dimension extraordinaire et dont la renommée s’est répandue très vite après sa mort, en France et à l’étranger.

Anne, comment as-tu fait pour passer d’un tempérament rebelle à une si grande douceur et une si grande gentillesse ?

► « Pour devenir meilleure, je veux faire un sacrifice. »

► « On a bien des joies sur la terre, mais elles ne durent pas ; celle qui dure, c’est d’avoir fait un sacrifice. »

► « Tu n’as qu’à invoquer ton Ange Gardien ; il t’aidera. »

► « Mon petit Jésus, je vous aime et pour vous plaire je prends la résolution d’obéir toujours. »

► « Nous pouvons bien souffrir pour Jésus puisque Jésus a souffert pour nous. »

Un chemin de conversion

Anne est née le 25 avril 1911 au château de La Cour à Annecy-le-Vieux, dans un foyer très chrétien. C’est une riche nature, dotée de belles qualités de cœur et de droiture. Elle est éveillée et vive, nous dit sa mère. C’est une enfant aimable, qui a du caractère, mais aussi, en contrepoint, des défauts marqués.

A la suite du décès de son papa dans les tranchées, l’enfant jusqu’alors volontiers désobéissante, orgueilleuse et jalouse, va mener, avec acharnement et continuité, un combat de tous les instants pour devenir bonne, combat de sa transformation intérieure qu’elle gagnera grâce à sa volonté certes, mais surtout – et c’est elle qui nous le dit – par la prière et les sacrifices qu’elle s’impose.

Pour Anne de Guigné, le phare qui éclaire son chemin de conversion est sa première communion à laquelle elle aspire de tout son être et de toute son âme et qu’elle prépare avec joie.

En décembre 1921, elle est frappée d’une maladie cérébrale – sans doute une méningite – qui la force à s’aliter. Elle vit, elle prie, elle souffre pour les autres. Elle répète sans cesse : « Mon Dieu, je veux tout ce que vous voulez » et ajoute systématiquement aux prières qui sont faites pour son rétablissement : « et guérissez aussi les autres malades ».

Anne, âgée de 10 ans et demi, meurt le 14 janvier 1922, heureuse d’aller rejoindre Jésus au Ciel. Elle est un modèle pour tous les enfants d’aujourd’hui.

Elle a mené une vie tout ordinaire et n’a accompli aucun prodige, mais par l’intensité de son amour de Dieu et des autres, elle a su donner à sa vie, sous la conduite de l’Esprit-Saint, une dimension extraordinaire et dont la renommée s’est répandue très vite après sa mort, en France et à l’étranger.

Source : Association Les amis d’Anne de Guigné