En 2024, le Denier a permis de collecter 1 400 000 €. Ce montant, bien que conséquent, ne suffit pourtant pas à couvrir les besoins réels. Le coût annuel d’un prêtre s’élève en moyenne à 16 000 € charges comprises, ce qui inclut son traitement, ses assurances et les cotisations nécessaires. La somme rassemblée ne permet donc pas de financer complètement l’ensemble des prêtres du diocèse, créant un déficit qui se creuse chaque année.
Les donateurs du Denier sont variés : certains pratiquent régulièrement, d’autres ne se rendent que ponctuellement à la messe. Mais la structure de cette générosité révèle une forte fragilité : l’âge moyen des donateurs atteint 74 ans, et 44 % d’entre eux ont 80 ans ou plus. Les 20 à 60 ans ne représentent que 16 % des dons, ce qui interroge l’avenir du financement si les jeunes générations ne prennent pas davantage le relais.
À l’approche de la fin d’année, la situation est particulièrement préoccupante. Pour répondre aux besoins essentiels du diocèse, il manque aujourd’hui 450 000 €, soit l’équivalent du traitement de 28 prêtres. Ce constat souligne l’importance du Denier : sans lui, les prêtres ne pourraient ni vivre décemment, ni poursuivre leur mission au service de nos communautés.
