La solennité de l’Annonciation 2024

1er avril 2024

En cette année 2024, la solennité de l’Annonciation sera célébrée lundi 8 avril au lieu du 25 mars : voici quelques explications

Chaque 25 mars, l’Église célèbre la solennité de l’Annonciation du Seigneur. Elle commémore l’annonce faite à la Vierge Marie par l’ange Gabriel de sa maternité divine. Cette année, la célébration de la fête a été reportée au 8 avril 2024.
En effet, le 25 mars 2024 tombait le lundi saint où la liturgie de la semaine sainte prime sur toutes les autres fêtes. L’Annonciation a donc été reportée au lundi qui suit la fin de l’octave de Pâques, c’est à dire lundi 8 avril.

L’Annonciation du Seigneur célèbre le moment où l’ange Gabriel est venu annoncer à la Vierge Marie qu’elle était appelée à devenir la mère du Fils de Dieu, promesse qui se réalisa après qu’elle eut donné son consentement.
Avec le oui de la Vierge Marie en réponse à l’ange Gabriel, c’est tout le mystère de l’Incarnation et déjà celui de la Rédemption que les croyants sont invités à méditer lors de la fête de l’Annonciation.

« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu » (Luc, 1, 35).

 Dieu propose et attend une réponse. Ce sera « Qu’il me soit fait selon ta parole. » Marie devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Eglise.
L’attitude de Marie, réceptive à cette parole étonnante, est le modèle du chrétien qui cherche à accueillir la parole de Dieu.

 

Prière de Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153) pour la fête de l’Annonciation

St Bernard est appelé le « Chantre de la Vierge Marie », le « Chevalier de Notre Dame » pour qui la Très Sainte Vierge Marie est avant tout notre Mère de la Miséricorde, Médiatrice entre le Christ et ses membres.

« Ô Vierge ! Tu viens de l’entendre, Tu seras Mère, non par le secours d’un homme, mais par l’opération du Saint-Esprit. L’ambassadeur doit retourner vers Dieu qui l’a député, il attend Ta réponse.
Nous l’attendons aussi cette réponse favorable, ô notre Souveraine ! Nous qui gémissons sous le poids de notre condamnation. Voici que le prix de notre rançon T’es offert ; si Tu consens, c’en est fait, nous sommes sauvés. Ô Vierge compatissante ! Adam, chassé du paradis terrestre avec toute sa postérité malheureuse, sollicite avec larmes cette réponse ; David et tous les patriarches tes ancêtres, qui habitent les ténébreuses régions de la mort, la demandent avec instances ; le monde entier prosterné à tes genoux l’attend avec ardeur. Ô grande Reine ! Donnes-la donc cette réponse qui tient en suspend la terre, les limbes et les cieux. Prononce une courte parole, et reçois en Toi la Parole éternelle, le Verbe divin. Amen. »