Confirmations d’adultes : quand l’Esprit souffle !

31 mai 2017

Durant la vigile de Pentecôte du samedi 3 juin 2017, 46 adultes du diocèse recevront le sacrement de confirmation en la métropole Notre-Dame des Doms. Prions pour eux, accompagnons-les, soyons présents à cette célébration, et rendons grâce pour l’action de l’Esprit Saint à travers eux !

Retour sur la soirée de rencontre avec ces confirmands qui a eu lieu à la Maison Diocésaine :

«  J’étais très fâché avec Dieu, pourquoi avait-il permis que mes enfants souffrent  ?...  »
«  J’avais usé à 30 ans de trop de partenaires amoureux et abusé de drogues dures...  »
«  J’avais grandi, bien que baptisée au biberon, en dehors de l’église et j’ai fait une rencontre, celle d’un mari, d’un grand frère, d’un prêtre...  » «  J’ai trouvé la lumière.  »
«  Je suis devenue libre le jour où je suis sortie du cimetière, à l’issue des obsèques de mon mari…  »

Occasion d’une retraite, d’un pèlerinage  ? Tous parlent de rencontres, y compris celle de de leur enfant ou de leur conjoint qui ne va pas aller à la Confirmation seul. On y a en couple ou en équipage avec les parrains et marraines, avec les prêtres qui ont stimulé et accompagné. Ils étaient souriants ce soir-là, nos prêtres, et pas peu fiers. Beaucoup de confirmands parlent de limites, celle de la santé qui basculait vers la mort, celle d’une solitude insupportable, celle d’un épuisement affectif ou psychique. La Confirmation est attendue, désirée…

Ils étaient là, de tout le diocèse, à la Maison Diocésaine le soir du 26 mai. C’était un moment plus personnalisé que celui de la cérémonie, parce que la Confirmation, c’est aussi la possible rencontre avec son évêque. Présentation de soi, parfois avec une bouffée d’émotion, présentation du parcours personnel qui a amené à demander la Confirmation bien comprise comme l’aboutissement d’un itinéraire complet. Sans Confirmation, il manquait une marche pour apaiser en soi l’appel de Dieu et la satisfaction d’avoir fait le chemin qu’il attend de nous. Pour quelques-uns, le baptême et la première communion ne sont pas loin, et cette proximité est même annoncée pour le futur comme un événement qui pourra être simultané.

Des rencontres  ? Demain, d’autres en feront, en stage d’étudiants dans un monastère qui fabrique des hosties ou ailleurs, en conduisant un bus de pèlerinage, en réparant les vélos des gamins sur le pélé VTT. La confiance aux autres est le chemin le plus fréquenté pour prendre place dans la communauté des croyants. C’est bien là aussi le ressort de la dimension missionnaire des confirmés.

Gilles Gueniot