Retour sur la première journée, vue par Marie-Anne Molle :

Une matinée intensive avec 6 intervenants issus du monde associatif, administratif et entreprenarial, pour un bilan assez effrayant mais des perspectives qui doivent être affrontées sans panique. Ils nous rappellent ou nous soulignent que nous chrétiens, nous devons préparer cet avenir, en plaçant le Christ au centre. Le soin apporté à la Création est de notre responsabilité (le terme « péché écologique » a été plusieurs fois utilisé), parce que cela relève du rapport à Dieu et à notre prochain. L’un d’eux, Xavier, faisait remarquer que nous sommes le Samaritain (nous pouvons être le bon Samaritain) de personnes dont nous ne soupçonnons pas l’existence : le tanneur du cuir de notre sac à main, le mineur extrayant les matières premières de nos appareils numériques, le paysan indien sans accès à l’eau à cause des usines Coca-Cola... « Aimer son prochain » implique aujourd’hui des impacts collatéraux qu’il nous faut regarder en face, à la lumière de l’Esprit Saint : chercher la vérité et la transparence pour changer (soi et la société).

Raphaël, fondateur d’Anuncio et des Congrès Mission parle de « charité envers la Création » et de « chasteté à l’égard de toute chose », nous interpellant sur notre état de chrétien face au projet de Dieu : nous serons sauvés corps et âme, mais que faisons-nous de ce corps, quel est notre rapport à notre frère quand nous attentons à la Création en mettant en péril la vie de notre prochain ?