Le Pape François a lancé les 9-10 octobre dernier un processus synodal qui s’achèvera en octobre 2023 par la tenue à Rome d’un Synode des Évêques.
Le thème de ce processus est :
« Pour une Église synodale : communion, participation et mission ».
Le terme « synodalité » vient de l’expression grecque « sun-odos » qui signifie « le chemin parcouru ensemble ».
Ainsi, vivre un synode, c’est cheminer ensemble, entre baptisés, pour se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint et discerner avec lui ce qui sera bon et fructueux pour la vie et la mission de l’Église.
Le Pape François souligne :« Le chemin de la synodalité est le chemin que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire. Ce que le Seigneur nous demande, en un certain sens, est déjà pleinement contenu dans le mot ‘Synode’’. Marcher ensemble – Laïcs, Pasteurs, Évêque de Rome – est un concept facile à exprimer en paroles, mais pas si facile à mettre en pratique. »
L’évêque de Rome ajoute « ce processus synodal sur 3 ans avec différentes phases (locale, continentale et universelle) doit être essentiellement un événement spirituel de discernement : chacun à l’écoute des autres et tous à l’écoute de l’Esprit Saint ».
Aussi, pour préparer ce Synode, le pape François souhaite entendre ce que l’Esprit Saint dit à l’Église disséminée en chacune des Églises particulières. Il invite donc tous les baptisés, dans le cadre de leur diocèse, à participer à la rédaction de l’instrument de travail qui servira de base aux réflexions des participants du Synode.
Dans chaque diocèse du monde entier, à compter du 17 octobre et jusqu’à la fin du mois de février, une large consultation des diocésains sera donc mise en œuvre à partir d’un questionnaire qui nous parviendra de la secrétairerie générale du synode des évêques.
Les critères qui doivent guider la consultation dans chaque Eglise particulière sont : « que tout le peuple soit vraiment consulté », pas seulement « les élites », mais les chrétiens « de la vie quotidienne » ; que la consultation « soit pratique et non pas théorique ».
La participation ne suit pas « le principe de la majorité » ni « la confrontation idéologique », est-il écrit, mais elle doit exprimer avant tout « l’expérience du Christ ». De même, « le synode n’est pas un champ de bataille, c’est une écoute de l’Esprit-Saint ».
Cette consultation se clôturera par une assemblée pré-synodale qui permettra la réalisation d’une synthèse diocésaine. Celle-ci rejoindra les synthèses des autres diocèses de France et toutes seront envoyées à Rome.
Le document préparatoire publié le 7 septembre propose une dizaine de pistes thématiques et leurs déclinaisons de questions pour un discernement.(voir en pièce jointe)
Cette première phase diocésaine « n’est pas une préparation, c’est déjà le synode », a rappelé Mgr Luis Marín de San Martín, sous-secrétaire – numéro 3 – du Secrétariat général, lors d’une conférence de presse.
L’Eglise « s’oriente vers l’écoute ».
La phase diocésaine s’est donc ouverte le dimanche 17 octobre 2021, partout dans le monde. Monseigneur Fonlupt nous a indiqué à Carpentras, la manière dont est organisée cette étape diocésaine.
Les catholiques du Vaucluse sont invités à y participer et à faire remonter leur idées.
Une Église synodale, en annonçant l’Évangile, “ marche ensemble ” : comment ce “ marcher ensemble ” se réalise-t-il aujourd’hui dans votre Église particulière ? Quels pas l’Esprit nous invite-t-il à accomplir pour grandir dans notre “ marcher ensemble ” ? (Document préparatoire à consulter en pièce jointe)