15 mars 2024 à 20h : Une célébration pénitentielle vécue en doyenné d’Avignon

28 février 2024

Les chrétiens des paroisses d’Avignon se rassembleront à l’église saint Ruf le 15 mars prochain pour recevoir le sacrement de réconciliation au cours d’une célébration pénitentielle qui sera donc vécue au niveau du doyenné. Le Père Pascal Molemb Emock, doyen d’Avignon, nous donne quelques explications.

Question : Père Pascal, pourquoi avoir choisi de vivre une célébration pénitentielle en doyenné ?

Réponse  : Dans la vie d’une église diocésaine, le doyenné est une réalité importante. C’est un échelon intermédiaire entre la paroisse et le diocèse et cet échelon, bien connu des prêtres, l’est beaucoup moins des fidèles.

Question  : Père Pascal, qu’est ce qu’un doyenné ?

Réponse : Un doyenné, est un regroupement géographique de paroisses qui permet le découpage du territoire diocésain en une réalité plus petite et plus proche pour les fidèles que la réalité diocésaine.
Le territoire du doyenné est déterminé en fonction des bassins de vie. Il est défini par l’évêque du lieu après avis de ces différents conseils : conseil épiscopal et conseil presbytéral.

Question  : Qu’est ce qu’un doyen ?

Réponse  : C’est le prêtre qui est à la tête du doyenné : le doyen est choisi pour veiller à la communion fraternelle et missionnaire du doyenné. Le doyen est nommé par l’évêque après avis consultatif des prêtres du doyenné. L’évêque a la liberté de suivre ou non la proposition de ses prêtres.

Question  : Quel est le périmètre du doyenné d’Avignon ?

Réponse : Notre doyenné comprend les paroisses d’Avignon Centre :
Saint Symphorien- les Carmes et St Agricol.
En extra muros, il faut nommer Saint Ruf, le Sacré Coeur, Notre Dame de Lourdes, et Saint Paul-Jean XXIII.

Question : Pourquoi l’idée d’une célébration pénitentielle commune à toutes ces paroisses ?

Réponse : A Avignon, il n’y a pas de tradition de célébration pénitentielle commune, contrairement à certains ensembles paroissiaux. Donc, c’est un peu une nouveauté. Mais il me semble que notre église locale a besoin de vivre des moments de communion élargie. De temps en temps, il faut faire l’effort de se réunir. Cela est significatif pour le monde que nous côtoyons, car nous donnons un témoignage plus visible de la réalité chrétienne ; il est aussi réconfortant pour nous tous de se regrouper pour avoir des liturgies plus vivantes et plus animées où l’on est rassemblé en nombre plus important.
Se réunir dans le cadre plus large du doyenné manifeste aussi l’unité de l’église. Sans supprimer la communauté locale de proximité, il est bon de vivre un moment fort avec les fidèles qui nous entourent dans un périmètre un peu plus large.
Une étape suivante pourrait être une veillée pascale en doyenné, qui, dans certains cas, serait plus vivante et plus animée et permettrait d’entourer encore mieux nos catéchumènes la nuit de leur baptême !