Paré pour le Carême ? (2/6)

2 mars 2019

A chacun sa propre route !

Certains n’ont pas le plaisir de la bouche, ne sont pas gourmands et ont déjà l’habitude de manger de façon frugale. Pour eux, le jeûne de nourriture représenterait-il un vrai effort ?

D’autres sont effectivement gourmands, mais ont une alimentation saine et sans excès. Pour ceux-ci, le jeûne de nourriture représenterait effectivement une mortification. Cependant, ceux-là mêmes peuvent souffrir d’un défaut plus grave, duquel il vaudrait mieux se débarrasser. Chacun doit trouver son propre jeûne afin d’arriver à Pâques débarrassé d’une addiction.

Jeûne d’internetContre l’addiction au téléphone et aux réseaux sociaux : perte de temps immense, mais aussi source énorme de fatigue. L’abus d’internet mène souvent à se coucher bien trop tard, à l’insomnie ou au mauvais sommeil… source d’irritabilité, qui mène à la colère, à la déprime, et in fine au péché.
À la place, on peut relire les Évangiles, dont on sous-estime souvent la puissance, orgueilleux que nous sommes et certains de les connaître par cœur… En réalité, chaque réouverture de ce livre offre une nouvelle lumière, de nouvelles grâces. ? Cette lecture est revigorante et renforce la gratitude et l’amour pour Dieu.

Jeûne de paroleContre la médisance : moins de sorties avec ses amis, de temps passé au téléphone, de déjeuners avec ses collègues… afin d’éviter les bavardages inutiles, et si souvent peccamineux.

Jeûne de musique dans les oreillesContre l’égoïsme  : L’homme est par nature un être social, mais au XXIe siècle, l’homme est surtout un animal étrange, qui n’accepte de sortir de chez lui qu’à condition d’avoir ses écouteurs et sa musique à fond dans les oreilles, afin de ne surtout pas être importuné par d’autres humains. Résultat ? Repli sur soi et entretien de l’égoïsme.

Jeûne de dépendances nuisibles à la santé : alcool, cigarette, malbouffe, fastfoods… Et si le Carême était une véritable cure de jouvence, une promenade de santé, pour arriver à Pâques revigoré ?

Source : Aleteia