La Conférence des évêques de France réagit face au projet de révision de la loi sur la bioéthique

12 février 2018

Depuis le 18 janvier, les débats des États généraux de la bioéthique ont commencé. Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer.

Trois semaines après l’ouverture des États généraux de la bioéthique, les débats se poursuivent en France. Dans une lettre parue le 7 février, dix évêques français invitent les catholiques, et au-delà, à s’investir concrètement dans les espaces de réflexion éthique régionaux mis en place par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Vous pouvez la lire en pièce jointe

L’enjeu est complexe, grave et dessinera les contours du monde de demain. L’épiscopat français entend donc sensibiliser le plus largement possible, en appelant les catholiques de France, et tous «  les hommes et femmes de bonne volonté  », à une prise de conscience sur ces questions bioéthiques en débat depuis le 18 janvier, date d’ouverture des États généraux.

«  C’est le respect de l’être humain dans sa dignité et sa vulnérabilité qui est en jeu  ; c’est aussi notre société qui est concernée dans son respect de la vocation séculaire de la médecine  », ont-ils affirmé dans cette lettre à destination des diocèses, paroisses, aumôneries, mouvements, associations et familles.

«  Il s’agit de sensibiliser chacun par l’explication et la formation, afin que la raison et la foi chrétienne portent ensemble une juste vision de l’humanité. Cette vision doit permettre de regarder avec confiance l’avenir en comprenant le bien des recherches scientifiques et en ne cédant pas aux sirènes idolâtres de la toute-puissance  », ont-il poursuivi.

La révision annoncée de la loi de 2011 sur la bioéthique est prévue à l’agenda parlementaire pour automne 2018.